Audience générale : François appelle à redécouvrir la joie de prier en famille

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Qui n’a jamais regretté : « je n’ai pas de temps pour prier ». Un regret « sincère » car « le cœur humain recherche toujours la prière ». Pour y parvenir, prévient le Pape, il faut« cultiver dans son cœur un amour chaud pour Dieu, un amour affectif ». Il faut voir Dieu, non seulement comme le Tout-Puissant, mais aussi comme « une caresse qui nous tient en vie, dont rien, pas même la mort, ne peut nous détacher ». Ce n’est qu’ainsi que « nous nous sentons heureux », car Dieu nous « accompagne sur le chemin de la vie, il nous protège et nous aime »« La prière nous aide à sortir des obsessions d’une vie où nous manquons toujours de temps, elle aide à retrouver la paix des choses nécessaires et à découvrir la joie des dons inattendus. »

Citant l’exemple de Marthe et Marie, le Saint-Père a encouragé la redécouverte de l’harmonie des rythmes de la famille : la beauté de la fête, la sérénité du travail et l’esprit de prière. Tout en reconnaissant que la gestion du temps en famille est compliquée au milieu de l’agitation et des préoccupations quotidiennes, il a demandé aux parents d’enseigner à leurs enfants le signe de croix et de prier au moment de se mettre à table, midi et soir. Et de se féliciter que les mères apprennent à leurs enfants à envoyer un baiser à Jésus ou à Marie. « En cet instant, le cœur des enfants se transforme en un lieu de prière, c’est un don de l’Esprit Saint » souligne François. Et ce don, « c’est en famille que l’on apprend à le demander et à l’apprécier ».

« Le cœur humain recherche toujours la prière même sans le savoir, et il ne connaît pas la paix s’il ne la trouve pas, la prière est un langage d’amour affectif qui nous touche, nous émerveille et nous attendrit. Elle surgit de l’écoute de Jésus, de la familiarité avec sa parole. Quand l’esprit de prière nous habite sans cesse, et quand Dieu est affectueusement présent à toutes nos pensées, comme une caresse qui nous tient en vie, alors nous sommes heureux en sa présence. Ainsi tout devient prière, alors que, sans affection pour Dieu, les paroles mêmes de la prière ne réchauffent pas la vie. »

C’est alors que « le temps de la vie de famille toute entière se trouve dans le sein de l’amour de Dieu et cherche spontanément le temps de la prière ». Malgré les occupations quotidiennes, certains réussissent pourtant « à résoudre une équation que même les grands mathématiciens ne savent pas résoudre » et font en 24h ce qui se ferait en 48h. « Ces papas et ces mamans mériteraient un prix Nobel », a-t-il lancé avec humour.« L’esprit de la prière ramène le temps à Dieu, il sort de l’obsession d’une vie à laquelle il manque toujours du temps, il retrouve la paix des choses nécessaires et découvre la joie des dons inattendus ». Pour cela, le Pape a rappelé deux choses essentielles : lire un passage de l’Évangile chaque jour et apprendre aux enfants à faire le signe de la croix. « L’Évangile lu et médité quotidiennement est comme un bon pain qui nourrit le cœur de chacun. »

Parmi les fidèles francophones présents sur la place Saint-Pierre, le Pape François a salué les pèlerins de langue française, en particulier les séminaristes du diocèse de Meaux, accompagnés de leur évêque, Mgr Jean-Yves Nahmias.

(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

Source: news.va