Refuser de faire plaisir à Dieu nous rend triste et nous fait souffrir. Les chemins qui nous conduisent au péché sont nombreux, par exemple soit parce que nous doutons de l’amour et du plan de Dieu dans nos vies, soit par ignorance, par le manque de connaissance de ce que le Seigneur aimerait que nous fassions, soit par désobéissance : Comme Adam et Ève, nous savons ce que nous ne devons pas faire mais face à une situation on se dit non Seigneur le tour-ci il faut laisser. Soit par révolte car nos prières ne sont pas exaucées et dans un excès de colère on se retourne contre Dieu.
Le péché est pire qu’un serpent, mais les gens aiment le caresser. Quand tu pèches, tu es entrain d’embrasser un serpent. On excuse le péché, on l’accommode, on prend des termes pour le minimiser. Arrêtons de se tromper soi-même. Dans l’église on regroupe les péchés en péché véniel et mortel. Mais les péchés véniels ou légers, ne doivent pas être négligés car quand tu les pèses ils sont énormes. La répétition des péchés, même véniels, engendre les vices parmi lesquels on distingue les péchés capitaux nous dit le Catéchisme de l’Eglise Catholique. Ces péchés capitaux s’enracinent sur notre tempérament ou sur des blessures rencontrées dans l’enfance ou le passé. Mais comme il y a une part de volonté, on peut s’en sortir. D’après les pères de l’Eglise, les péchés capitaux sont des maladies de l’âme. Pour chaque maladie spirituelle, il existe un médicament spirituel. Ces péchés capitaux sont l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, l’impureté, la gourmandise, la paresse.
L’orgueil c’est l’amour propre de soi, la suffisance, la vanité, le mépris, l’arrogance. C’est l’amour désordonné, démesuré de soi-même. L’orgueilleux place sa personnalité au centre du monde et même au centre de lui-même. Il se croit supérieur aux autres. Les remèdes : Désirer l’humilité; Reconnaître que l’on s’est trompé ; Apprendre à se tourner davantage vers Dieu. Cultiver la discrétion. L’avarice est l’attachement excessif à l'argent, incapacité à dépenser de l'argent par souci excessif d'en conserver suffisamment. Les remèdes : il faut se rappeler l’origine et la finalité des biens que nous avons. Donner particulièrement aux démunis et gratuitement. L’envie, la jalousie : On peut être jaloux quand on ne s’estime pas assez. Les remèdes : Reconnaître sa jalousie ; Éviter les comparaisons ; Reconnaître ses propres qualités et les mettre en oeuvre ; Accepter de ne pas être parfait ; S’efforcer d’être plus dans le registre de la louange que dans celui de la plainte, de la critique. La colère : Les remèdes Exercer sa patience ; Apprendre à renoncer au perfectionnisme. Prendre du recul.
L’impureté, la luxure. C’est quand la sexualité se détourne de son but pour devenir possession. L’impureté réduit l’autre à son corps. L’impureté est quelque chose qui ronge certaines personnes comme un cancer. Il bloque la vie spirituelle. Une des plus terribles tentations que le démon puisse susciter de notre temps, c’est celle de l’impureté, qui entraîne chaque jour des milliers d’âmes en enfer. Et quand on est une fois engagé dans cette honteuse passion, on a toutes les peines imaginables de s’en défaire. Les remèdes : La chasteté : maîtrise de sa sexualité. Où l’on commande à ses passions et on est en paix, où l’on se laisse asservir et on est malheureux ; Vouloir combattre, ne pas se laisser démobiliser par les discours d’aujourd’hui. Éviter certaines revues, certains films, certaines musiques, certains lieux et même certaines amies. Parler avec des termes qui inspirent le respect, éviter d’être grossier. Ne pas cultiver certaines pensées. Savoir se maîtriser. Ne pas se croire invincible. Renoncer dans certaines situations ; Fuir pour ne pas succomber ; Garder l’espérance : parce que la sexualité est beaucoup plus maîtrisable qu’on ne le croit.
La gourmandise : Les remèdes : Ne pas se laisser guider uniquement par le plaisir. Mon corps en a-t-il besoin ou est-ce uniquement une envie. La paresse : Paresse dans la relation à Dieu, fatigue de l’âme, anorexie spirituelle, dégoût des choses de Dieu, envie d’aller voir ailleurs. Les remèdes : il faut redécouvrir la prière ; Ne pas attendre de retrouver le goût de l’oraison pour commencer à prier.
Le péché nous éloigne de Dieu, il nous conduit à la mort éternelle. Jésus dit qu’il est venu pour les malades, même si tu es plein de péché, ne te décourage pas. Nous avons des cadeaux de Dieu comme le sacrement de réconciliation qui est l’acte à travers lequel nous courons rechercher la miséricorde de Dieu, un autre cadeau de Dieu est la période de carême cette période de 40 jours pour nous aider à faire une introspection, une rétrospective sur notre vie, un examen de conscience et voir les points obscurs de nos vies et y apporter de la lumière, voir les péchés auxquels nous nous sommes familiarisés en même temps que les actes d’amour que nous avons mis de côté et ainsi commencer à apprendre à s’en défaire. Le jeûne ne doit pas seulement être une abstention de nourriture mais également le début de notre cheminement vers l’abstention au péché. Car ce n’est pas ce qui entre dans le corps de l’homme qui le rend impur mais ce qui sort Mt 15,13. Le Seigneur nous aime et ce qu’il attend de nous c’est que nous revenions à Lui.
Gladys Ngoko