Il peut arriver qu’au moins une fois depuis que tu es marié, tu aies été infidèle à ton conjoint. Peut-être ne le sait-il pas ? Mais s’il est au courant, au lieu de reconnaître humblement la faute, beaucoup utilisent la violence alors qu’ils sont dans l’erreur : ‘ tu le sais et quoi alors ? J’avais besoin d’attention, de tendresse, de ceci et cela et tu ne me donnais pas. C’est de ta faute ! Tu ne me comprends jamais.’
En ne reconnaissant pas humblement votre faute, vous rendez la situation plus difficile même si vous croyez que votre conjoint ne réagit pas. Un mur infranchissable risque de se dresser entre vous. Même si votre femme ne dit rien, c’est un voile que vous jetez dans votre relation sans vous en rendre compte et vous ne pouvez pas espérer grand-chose en véritable amour quand dans ce cas le pardon n’est pas complet et profond.
Il est recommandé d’être humble, reconnaître sa faute, demander pardon. Il y a des partenaires qui ne pardonnent pas. Avec eux il faut utiliser beaucoup de tact et s’humilier vraiment. Dans beaucoup de cas face à une bonne repentance, des conjoints ont pardonné. Laissez-lui le temps de vous pardonner. Ne le pressez pas : ‘Depuis 3 mois tu ne veux pas pardonner. Est-ce qu’un chrétien agit ainsi’. Ce chantage au christianisme n’est pas honnête car si on avait pensé soi-même au christianisme on ne l’aurait pas trompé ; alors être patient avec lui et lui laisser le temps.
Peut-être ne réaliserions-nous pas en étant infidèle le mal que nous lui faisions ?
Peut-être ne savions-nous pas le mal que nous faisions à Dieu et à nous-mêmes ?
En fait, si nous avons un péché d’infidélité que nous n’avons pas encore confessé, planifions d’aller à la confession, voir un prêtre et confessons nous. Si nous avons un vif désir de sortir dans une infidélité dans laquelle nous sommes, prions. Jésus nous aidera. Dans certains cas, on n’a même pas le désir de laisser la relation d’infidélité dans laquelle on est plongé. On ne s’en sent ni la force, ni le désir. Ceci aussi on peut le dire en toute honnêteté à Jésus et Lui Demander le désir de l’aimer plus que tout, de Le préférer à cette relation impure à laquelle vous êtes attaché.
Henri et Judith Bayemi