Je suis étudiant. Au début de cette année scolaire, j’étais un garçon compréhensif, travailleur et ponctuel. Malheureusement pour moi, pendant les congés, j’ai commencé à me détourner de ma vocation ; car je ne résistais plus à la tentation de suivre mes camarades en boîte de nuit malgré que je sois un chrétien engagé.
A présent, je gis sous le poids d’un catalogue de copines dans différents établissements de la ville ; sans compter celles de mon quartier et autres quartiers. Or je me sens désespérément malheureux. Triste à chacune de mes tournées. Ces plaisirs m’empoisonnent la vie. Depuis les congés mes études ont pris un sérieux retard alors que je prépare un examen. Aidez-moi à sortir de ces ténèbres et à suivre le chemin que le Seigneur a dressé devant moi.
Martin
REPONSE
Ta franchise est admirable, et ton désir de sortir de cet état encore plus. Ton comportement témoigne d’un désordre affectif. La première chose à faire c’est d’arrêter d’aller à tous ces établissements pour filles qui sont devenus de véritables lieux de perdition pour toi parce que ce que tu vas y chercher ne t’apporte pas la paix. Les boîtes de nuit aussi ne semblent ne t’avoir rien apporté de bon, sinon beaucoup de problèmes qui te rendent malheureux. Il ne faut pas faire des choses pour imiter les autres lorsqu’il s’agit de mauvaises choses. Jésus dit : « Si ton œil t’entraîne au péché, perce-le car vaut mieux entrer borgne au paradis qu’avec tes deux yeux en enfer » (Mt 5, 29). Pour éliminer un effet, élimine d’abord la cause. Les commandements ne sont pas là pour nous empêcher de « vivre » mais plutôt pour préserver cette vie. Tu as eu tous les plaisirs et tu t’avoues toi-même malheureux, ennuyé et quand bien même on te donnerait le monde entier Martin, tu ne serais pas plus heureux. Saint Augustin le disait : « Tu nous as faits pour Toi Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en Toi ». Dieu Seul satisfait. Commence ou recommence à prendre ta vie spirituelle plus au sérieux ; Tu seras certainement chahuté par tes anciennes copines, tu ne seras plus traité de « yor », mais au moins tu seras en conformité avec Dieu et plus protégé des maladies et de leurs conséquences.
Henri Bayemi