Ne vous lassez jamais de faire du bien

le Publié dans Témoignage de Retraite. Affichages : 1784

La grande retraite de Bamenda 2014 était vraiment superbe. Ce qui m'a marqué:
- Mon mot de chevet: ne vous lassez jamais de faire du bien. Quand je l'ai lu, je me suis dit que c'était banal car je m'attendais à quelque chose de très fort comme les autres années, puis le nom de mon dortoir: résurrection et de ma place au Hall Faithfulness (fidélité) m'ont convaincue que ce message s'adressait vraiment à moi. Les trois convergeaient vers la même chose: la fidélité à faire du bien, à suivre la voie de la sainteté.

Les enseignements m'ont beaucoup marqués pour la plupart mais je vais partager juste quelques points:

- " Il n'y a rien que je puisse faire pour que Dieu m'aime plus encore ou ne m'aime plus du tout" nous disait papa Henri. J'ai encore découvert l'amour gratuit de Dieu pour moi et je peux ainsi réduire le chantage que je Lui fait parfois quand Il ne répond pas à mes prières comme et quand je le veux ou encore quand j'ai l'impression que ceux qui n'ont même pas son temps prospèrent mieux dans la vie.  

- Papa Henri a parlé des personnes qui aiment être tristes, même quand il n'y a pas de raison, elles se mettent à penser aux peines du passé. Parfois quand tout est beau et calme dans ma vie, je suis inquiète, je guette la raison d'être triste, je pense aux échecs et blessures du passé. J'ai pris la résolution d'apprendre à profiter de l'instant présent et à avoir un regard positif sur tout ce qui m'arrive ou m'entoure. 
Comme fruit de cet enseignement, j'ai constaté après la retraite la perte d'une somme de plus de 40000 francs suite à un vol. Si je n'avais pas suivi cet enseignement à la retraite, je serais en train de me lamenter jusqu'aujourd'hui, mais je suis plutôt calme et j'ai sincèrement laissé passer priant juste pour qu'à travers ce vol, la personne puisse être convertie. 

- Papa Henri a aussi parlé des femmes qui sont expertes à se mettre en colère. A la maison il y a toujours des petits gestes, paroles qui peuvent facilement me mettre en colère mais en me rappelant l'enseignement, je me dis: 'Annick, toi aussi' et je passe là-dessus ce qui rend l'atmosphère agréable à la maison. En mettant cet enseignement en pratique j'ai pu passer un bon après-midi en compagnie de ma belle-famille évitant de mal interpréter les remarques de certains, les prenant pour de bons conseils plutôt.

- Ce qui était particulier dans l'adoration cette année est que j'ai pu tout exprimer ce que j'avais sur le cœur. Je n'avais pas cette sensation forte que j'ai souvent de la présence du Christ, mais j'éprouvais une grande joie et une paix intérieure. 

- Mon groupe de partage m'a aussi plu. Quand on a annoncé que certaines personnes allaient changer de groupe de partage, j'ai ris intérieurement car je soupçonnais déjà que je n'allais pas partager avec les adultes comme je le souhaitais. J'ai partagé avec les jeunes travailleurs. Les idées très intéressantes fusaient durant les partages sur les raisons qui font que les gens aiment toujours courir après ce qui n'est pas bien pour eux ou encore sur ce qu'il faut faire pour aider les gens à être joyeux. L'un des retraitants a dis " Il faut positiver toutes les situations. En pensant à ce qu'on n'a pas eu ou pu faire, nous perdons du temps, ne  nous attardons pas sur le négatif "

- L'amour n'est pas le sentiment, je dois aimer même quand je ne sens pas, même quand je ne veux pas. Aimer ce n'est pas donner aux autres tout ce qu'ils veulent, mais ce qui est bien pour eux nous disait maman Judith dans son enseignement.
- Les enseignements spécifiques nous font aussi beaucoup du bien à mon époux et à moi. La façon de recevoir son époux, de lui servir à manger, etc. Franchement c'est trop top et je vois qu'il apprécie. Lui aussi fait de nombreux efforts et nous sommes tous deux surpris de certains comportements positivement évolutifs de l'autre. 
Que le Seigneur nous donne à tous de grandir encore plus dans l'amour pour Lui et pour les autres.

Annick Mekongo (Cameroun)