Mari chiche

le Publié dans S.O.S Papa Henri. Affichages : 1126


J’ai des problèmes avec mon mari ; au début je l’aimais d’un amour sincère et passionné. Pourtant à ce moment, je me sens désabusée, traumatisée par mon tyran de mari. Il se met en colère pour tout ; il ne veut pas que je me plaigne de lui chez quiconque que ce soit même pas chez ses parents. Il veut que je prétende toujours que tout va bien et qu’il me garde bien alors qu’il me traite très mal. Il est anormalement chiche; pour avoir un peu d’argent de lui pour des besoins essentiels, il faut que je le trompe en prétextant des besoins aux enfants ; je suis chrétienne et tous ces petits mensonges pour lui soutirer un peu d’argent commencent à me répugner ; pourtant je suis consolée du fait que la Bible dise que la femme doive bouffer l’homme ; sinon que dois-je faire de mon mari ?

Adèle

REPONSE

Adèle, le mariage n’est pas un esclavage et ton mari n’a pas le droit de t’interdire de te confier à tes parents ou à ses parents ; encore que ceux –ci dans bien de cas peuvent vous aider à résoudre vos problèmes de couple ; tout en évitant évidemment de briser l’intimité de votre ménage en te plaignant et en prenant des témoins pour chaque peccadille. Quant à son coté pingre, ton mari devrait faire un peu plus d’effort surtout qu’au ton de ta lettre tu ne sembles pas avoir des revenus fixes ; il faut pourtant dire qu’il ne faut pas que tu demandes des choses au dessus de la bourse de ton mari ; Essaye d’avoir une conversation franche sur ses revenus, ne lui mens plus. Saint- Antoine de Gregory disait : «  Un seul péché véniel déplaît à Dieu plus que tous les efforts fournis ». Ainsi si tu veux bien vivre ta foi, évites le mensonge. S’il continue de te faire voir de toutes les couleurs. Parles-en à ses parents comme tu l’as suggéré. Il y a des hommes malheureusement qui traumatisent leur femme. Alors la solution ne sera que dans la prière consistante comme sainte Rita. La bible ne dit pas à la femme de « bouffer »l’homme, mais plutôt que l’homme aime sa femme et la chérisse comme son propre corps.

 

Henri Bayemi