Tous ceux qui aiment fleuriront...

le Publié dans Témoignage de Vie. Affichages : 1959

Je suis Mariée, couturière.

J’ai commencé à comprendre la nécessité de donner ma vie au Christ quelques années avant notre mariage. Alors, je ne cessais de demander à Dieu de me donner un mari très pieux, qui pourra m’aider à me relever si jamais je faiblissais. Celui-là dont je ne regretterai jamais de l’avoir épousé, très beau, mignon avec beaucoup d’argent. Il est à noter que si les prêtres se mariaient,  j’aurai demandé à Jésus de me donner un époux prêtre. Puis que je rêvais d’un mari très proche de Dieu pourquoi pas Saint Pierre (pape).

Pendant nos fiançailles, je ne cessais de lui rappeler que je l’aime et que je l’embrasse très tendrement chaque fois qu’on s’appelait au téléphone car nous n’étions pas dans une même ville. Et je me disais qu’une fois nous serions mariés, je me donnerai à lui chaque fois que nous aurions souhaité et que je devrai être très attentive à lui, toujours souriante et surtout prompte à le servir. Ceci pour lui exprimer mon amour sincère et vrai.

Malheureusement très top j’ai conçu, j’étais malade, la grossesse me menaçait si bien que je ne pensais qu’à l’enfant que je portais. Alors, j’ai commencé à le rejeter au point où quand il avait besoin de moi, je le repoussais en disant « je ne me sens pas bien ». Après la grossesse l’accouchement a suivi. Lors de l’accouchement de notre premier enfant, j’ai eu des déchirures du second degré. J’ai donc fais l’effort de me réserver pendant 8 mois après l’accouchement avant de m’offrir à nouveau à mon époux ; ainsi il s’efforçait à vivre la chasteté malgré sa perle qui était pourtant à ses côtés.

Pour la petite histoire, un jour mon mari m’a mise en colère et pour l’énerver moi aussi, j’ai fermé la porte de la chambre et il a passé nuit au salon sans couverture et le froid l’a bien touché. Parce qu’il fallait que je rende la pièce. Une autre fois également, il m’a énervée au point où j’ai eu envie de le fouetter et comme je ne pouvais pas, je suis allé dans la chambre prendre la clé de son bureau croyant que c’était celle de la moto que j’ai gardée. Puisque c’était le Week End, lundi matin, il l’a tellement cherchée sans retrouver et ne m’a rien demandé. Malheureusement pour lui ce jour, son patron arrive en premier au bureau et ne le trouve pas. Il l’appelle et lorsqu’il est venu lui dire qu’il ne retrouve pas le trousseau de clés du bureau, son patron s’est fâché sérieusement de lui. Le soir, il est rentré très fâché et c’est là qu’il demande si nous n’avons pas vu ses clés dans la maison. Je me suis donc mise à rire et lui demander de regarder si ce n’est pas dans le sac d’habits posé au sol. Il a pris en me fixant et ne savait pas quoi dire.

Grâce aux enseignements que je reçois au groupe Parole de Dieu, et beaucoup plus ceux que j’ai reçu l’année dernière lors de l’enseignement spécifique à la grande retraite qui m’invitait à mieux encadrer mon mari, bien m’occuper de lui et de poser autant de geste d’amour possible pour lui montrer que je l’aime.

Ainsi, je suis devenu de plus en plus douce avec mon tendre époux. J’ai pris l’habitude de l’appeler par son petit nom « chéri », partout même devant n’importe qui. Je fais les efforts pour que notre lit soit toujours dressé et que le drap soit propre. Je m’arrange à ce que le repas soit bien fait et mon souci majeur c’est qu’il apprécie toujours mes repas même comme il est trop exigeant. Il est à noter que contrairement à avant, je ne prenais pas la peine de retirer le repas de mon époux avant de sortir de la maison les matins, mais maintenant je le fais presque chaque fois puisqu’il rentre à la maison à midi lorsqu’il a travaillé dans la ville. En ce qui concerne mes sous-vêtements, je les garde toujours propres et attirants. Je veille à ce qu’il fasse toujours sa prière intime le matin. Quand je soupçonne qu’il ne l’a pas fait, je le lui demande et au besoin le lui rappelle. Quand il doit se déplacer le weekend, je lui pose toujours la question de savoir comment est-ce qu’il fera la messe du dimanche et lorsqu’il est de retour, je me rassure s’il l’a fait ou pas. Quand je constate que ses sous-vêtements ne sont plus en éclat, je les renouvelle.

Tout ceci ne passe pas sans difficulté. Il y a par exemple les moyens financiers. Tu as vraiment l’envie de faire plaisir à ton mari, mais tu te trouves sans argent. Parfois je veux me décourager en disant que c’est trop difficile de chercher toujours à faire plaisir à son chéri.

Je dirais que ces efforts à lui faire toujours plaisir nous rendent très heureux. Nous nous épanouissons suffisamment malgré nos moyens financiers limités. Mon mari est non seulement mon époux, mais aussi mon confident donc tout pour moi. Lorsqu’il n’est pas au travail, nous sommes ensemble. Il ne fait presque rien sans que je ne sois au courant. L’amour règne vraiment dans notre foyer. Je connais mon homme. Je me rappelle une fois lorsque je me plaignais tellement des problèmes d’argent, connaissant combien il gagne le mois, il m’a proposé que dorénavant, il prendra son salaire et il me remettra afin que moi-même je le gère comme je veux. J’ai répondu par un ‘non’ sec parce que je sais intérieurement que nos besoins et problèmes sont toujours au-dessus de son revenu et quand il gère en tant que homme il saura comment faire pour subvenir à nos besoins et c’est ce qu’il s’active à faire. En dehors des jours que l’un de nous est empêché ou bien n’est pas dans la ville les dimanches, nous allons toujours ensemble et rentrons ensemble de la messe. Dans ma famille, tous ceux pour qui j’ai une considération, mon mari le fait également autant. Pour ce qui est de notre vie de prière, nous faisons notre prière familiale ensemble dans la soirée avec les enfants.

Jusqu’ici je dirais que je n’ai même pas encore commencé à l’aimer vraiment comme Christ et ainsi que moi-même le voulons. Pour cela, je ne cesse de prier et de confier à Jésus ce désir ardent à lui faire plaisir et à mettre à l’aise tous ceux qui nous visite pour valoriser cette prière qu’a dit le célébrant le jour de notre mariage, je le cite : «Que leur foyer soit fécond et accueillant à tous ceux qui y entreront ». Cette prière jusqu'a aujourd'hui est restée gravé dans ma mémoire et chaque fois je prie et demande à Jésus de bénir notre maison afin que tous ceux qui y entrent se sentent heureux même si nous ne leur donnons rien.

Donc chers frères et sœurs, nous vous invitons à faire comme nous. Poser des petits gestes d’amour envers votre partenaire afin que règne un climat agréable au sein de vous et enfin de l’aider à grandir dans son amour pour Dieu.

 

Tous ceux qui aiment fleuriront…